Socks in the City | |
Red Sox
Sur un thème humoristique (on perd régulièrement
des chaussettes dans les lessives sans jamais les retrouver), Günter
Cornett nous propose un jeu de connexions tout ce qu'il y a
de plus sérieux.
Les joueurs doivent connecter six paires de chaussettes éparpillées
à travers les réseau de métro de la ville.
Pour cela, ils placent chacun leur tour deux liaisons sur le plateau.
Chaque fois qu'un joueur connecte les deux chaussettes d'une paire,
il prend un marqueur indiquant qu'il a été le premier
à établir la connexion. Quand les six paires sont
connectées, chaque joueur compte ses points pour les paires
dont il a les marqueurs. Les points sont calculés de manière
simple : ils correspondent au nombre de cases séparant les
deux chaussettes.
L'avis de Guillaume
Après l'excellent Chinagold
l'an passé, j'étais impatient de jouer au nouveau
jeu de Günter Cornett.
Sur un principe de connexions qui rappelle Transamerica,
on découvre un jeu mieux pensé qui ne dépend
d'aucun hasard (l'objectif est le même pour les deux joueurs)
et dans lequel les joueurs peuvent se bloquer (il n'est pas possible
d'emprunter les connexions de l'adversaire ni même de jouer
au même endroit que l'adversaire). Ceci a pour effet de rendre
les parties légèrement plus tendues, et demande aux
joueurs en début de partie une première analyse du
plateau. Pour le reste, les joueurs devront faire le même
effort d'optimisation pour le placement des liaisons.
La présentation du jeu souffre par contre de quelques défauts
: les tuiles qui constituent le plateau de jeu sont illustrées
de photos d'une ville (sans doute Berlin ?) qui nuisent à
la lisibilité du jeu (cf. mes photos ci-dessus) : Les chaussettes
et les connexions n'apparaissent pas clairement.
Quant à la boîte du jeu, c'est vrai que la chaussette
(du Père Noël ?) est originale. Mais question rangement,
c'est tout de suite moins pratique que ces bonnes vieilles boîtes
vertes faites maison, et signes distinctifs de l'éditeur.
Socks in the City est un jeu de connexions simple, aux parties rapides, tendues et agréables, qui souffre néanmoins d'une mauvaise présentation et qui n'est pas bien distribué en France (mais vous pouvez le commander sur le site de l'éditeur).
Février 2006
Après 1 à 5 parties jouées
Merci à Bambus pour m'avoir offert un exemplaire de ce jeu.