Saga | |
Malgré un thème revu cent fois...
Saga fait partie des quatres jeux d'une nouvelle
collection de petits jeux lancée par Kosmos.
Ici, vous devrez conquérir avec vos chevaliers, le maximum
de royaumes.
Pour ne pas changer une équipe qui gagne, la boîte
est... carrée. A l'intérieur, on trouve des cartes
aux illustrations plus que moyennes, et des jetons qui permettront
de compter les points.
... un nouveau mécanisme
Chaque joueur dispose d'un set de douze cartes, qu'il a
tout de suite en main (pas de pioche). Ces cartes représentent
les chevaliers. Au centre de la table, on installe les six cartes
des royaumes, puis, sous chacun d'eux on place deux chevaliers pris
dans un autre set.
A son tour, un joueur perçoit les revenus des royaumes conquis,
puis ajoute un chevalier à une de ses armées. Il a
également la possibilité de recruter un chevalier
libre.
On considère deux types d'armée : les forces attaquantes
qui se prépare pour attaquer un royaume et les forces de
défense, qui ont déjà conquis un royaume et
qui le défendent. Le royaume visé par une force attaquante
correspond au royaume de la même couleur que le premier chevalier
joué dans cette force.
Pour jouer un chevalier, il faut respecter certaines règles
: un chevalier ne peut être joué que pour compléter
une force attaquante, jamais une force de défense.
Et il ne peut jamais être ajouté à une force
attaquante qui comporte déjà un chevalier de la même
couleur. Si après avoir joué un chevalier, la force
attaquante a une valeur suppérieure à la valeur de
la force de défense du royaume attaqué, alors celui-ci
est conquis. Le propriétaire de la force vaincue doit reprendre
toutes les cartes en main. Si le royaume n'appartenait à
personne (cas en début de partie), alors les chevaliers qui
le défendait sont libres et peuvent être recrutés.
Pour recruter un chevalier, il suffit de payer la valeur de sa force
avec les points gagnés lors des revenus. Quand un joueur
n'a plus de carte en main, la partie s'arrête et on compte
les points.
Les joueurs additionnent les points déjà gagnés
lors des phases de revenus avec les valeurs des chevaliers des forces
de défense des royaumes conquis. Les forces d'attaque ne
comptent pas. Puis les joueurs soustrait les valeurs des cartes
en main.
L'avis de Guillaume
Première constatation, malgré ce
qu'on pourrait croire à la lecture des règles, le
jeu a bien une fin. En fait, plus la partie avance plus les forces
de défense sont importantes et donc plus dures à battre.
Etre le premier à avoir joué toutes ses cartes est
important, surtout si en posant la dernière carte, on parvient
à conquérir un nouveau royaume, obligeant ainsi l'adversaire
à reprendre ses chevaliers en main.
Je n'y ai pas joué à quatre, mais à deux ce
jeu n'est pas palpitant. Il est froid et sans ambiance particulière.
Et ce n'est pas un problème au niveau des règles,
le jeu tourne bien. Peut-être est-il trop calculatoire (on
planifie sur plusieurs tours une attaque) ? Ou bien est-ce l'interaction
limitée entre les joueurs ?
Bref, pour un coup d'essai, je ne suis pas convaincu. J'ai l'impression que Kosmos a plus sorti ce jeu pour son auteur (un nom comme ça, ça fait vendre), que pour son intérêt et l'amusement que peuvent en retirer les joueurs.