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Grass |
La vente d’herbe est légalement prohibée…
… mais on peut quand même y jouer grâce à
ce jeu américain où vous incarnez un dealer d’herbe.
(NDR : c’est pas bien, mais il y a aussi des jeux où
l’on incarne un meurtrier sans le devenir pour autant).
Dans votre sac en toile de jute, vous trouverez une règle,
104 cartes et des instructions pour compter les points. Il y a 27
cartes différentes de 7 couleurs.
Un « 1000 bornes » largement amélioré
A première vue, le jeu lui ressemble beaucoup : Il faut commencer
par ouvrir son commerce puis on vend du matos et celui qui en vend
le plus a gagné. Cependant, on n’est pas à l’abri
d’une perquisition, d’une faillite ou d’une arrestation,
mais d’autres cartes permettent d’échapper à
tout ça.
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Grass se distingue heureusement de son glorieux aîné
par la possibilité de voler dans le stock de l’adversaire,
de protéger sa marchandise, de payer une caution, de rejouer
grâce à une soudaine « euphorie » ou de
prendre un pourcentage sur les gains de l’adversaire…
Des cartes « paranoïa », au contraire, contraignent
à passer des tours et à perdre une partie de son précieux
stock.
Il est également permis de marchander des cartes, ce qui
introduit un espace de négociation très intéressant.
Le système de score, avec des cartes malus ou bonus, peut
donner lieu à de savants calculs pour déterminer le
vainqueur.
L'avis de Benoît
Grass est une adaptation améliorée
et politiquement incorrecte du « 1000 bornes ». Les
dessins sont assez marrants et la thématique bien rendue.
Il faut croire que les auteurs connaissent le sujet !
C’est un jeu dont on devient vite accro, surtout si on a l’occasion
d’y jouer à 3 ou 4, grâce aux marchandages, aux
interactions, aux alliances et trahisons.
A deux, le jeu est plus contrô
L'avis de Guillaume
