Clocktowers | |
Sonnez les cloches
Voici la version cartes de Giganten. Les joueurs
doivent construire des clochers de plus en plus hauts.
A leur tour, les joueurs posent une carte, puis en piochent une
autre parmi les pioches dont la première carte est toujours
visible. A la fin de la partie, les joueurs marquent des points
en fonction du nombre de rats et de souris dessinés sur les
cartes.
L'avis de Guillaume
Inutile de laisser le suspense plus longtemps,
Clocktowers déçoit.
Il ne se passe pas grand chose dans les parties. Les joueurs sont
chacun dans leur coin et les interactions sont rares. Les deux idées
du jeu (le score en fonction du nombre de souris et de chats sur
les cartes, et la pioche ouverte permettant de savoir ce que pioche
l'adversaire) réunies ne semblent pas être la bonne
recette pour un jeu palpitant et plein de rebondissements. De temps
en temps, on prend plaisir à coincer l'adversaire en terminant
un clocher d'une couleur avant lui. Mais
globalement, la pioche ne permet pas de conduire une stratégie
sur la partie. Du coup les parties se ressemblent et les tours peu
intéressants : chaque tour, on pose et on pioche ce qu'il
y a de mieux sans trop réfléchir devant le nombre
réduit de possibilités.
Pour un jeu signé Moon et Weissblum on s'attendait à mieux. Son format réduit pourrait séduire pour mettre dans ses bagages lors d'un voyage, mais il existe d'autres jeux bien meilleurs, comme Canal Grande.
Juin 2005
Après 1 à 5 parties jouées