Rumis | |
Les pierres des Incas
Décidément, les peuplades d'Amérique inspirent
les éditeurs quand il s'agit de nommer leurs jeux en 3D,
après Pueblo, nous
avons donc Rumis.
En tout cas, pour le matériel, il est impressionnant : toutes
les pièces sont faites d'assemblages de cubes en bois. Pour
les plateaux de jeu, il y a plus joli, mais ça passe. Et
puis de toute façon on les masque en construisant dessus
;-)
Vive la 3D !
Dans le jeu sont proposés quatre plateaux qui vont représenter des constructions différentes (mur, escalier, pyramide ou tour). Pour construire ces bâtiments, les joueurs disposent de pièces de formes variés qui rappellent celles de Tetris.
En début de partie, les joueurs choisissent sur quel plateau
ils souhaitent jouer. Puis un joueur place sa première pièce.
Dans le premier tour, les autres joueurs doivent jouer une pièce
qui jouxte une déjà en jeu.
Ensuite, chacun leur tour, les joueurs placent une pièce
qui doit respecter quelques règles simples : la pièce
doit être en contact avec une autre pièce de la même
couleur. Elle ne doit pas sortir de l'aire de construction ni dépasser
une certaine hauteur maximale, définie en fonction du plateau
et du nombre de joueurs.
Quand un joueur ne peut rien poser, il passe son tour.
Quand plus aucun joueur ne peut jouer, on compte les points : un point par cube visible quand on regarde la construction du dessus, moins un point par pièce qui n'a pas été placée. Le joueur qui obtient le plus haut score l'emporte.
L'avis de Guillaume
Contrairement à Pueblo,
il ne s'agit pas de cacher ses pièces, mais au contraire
de les montrer. Le casse-tête est tout aussi complexe, si
ce n'est plus, car les constructions sont limitées en hauteur.
Ainsi, on cherche toujours à construire sur les blocs de
l'adversaire, ou même à placer des pièces qui
atteignent tout de suite la hauteur maximum afin de s'assurer des
points.
Avec la règle de placement d'une pièce qui jouxte
une autre pièce de la même couleur, il faut également
prendre garde à ne pas se faire isoler dans un coin et laisser
le reste du plateau à son adversaire.
Enfin, il faut prendre garde à optimiser ses placements pour
ne pas se retrouver avec trop de pièces en main à
la fin de la partie.
A deux, il est possible de ne jouer qu'avec une seule couleur chacun,
ou bien d'en prendre deux, et d'alterner pour la pose des pièces.
La seconde configuration a l'avantage d'être plus intense
et toutes les pièces ne peuvent être placées.
C'est un véritable coup de coeur pour ce jeu, qui conviendra
à tout public par sa simplicité des règles,
la rapidité des parties (que l'on enchaîne avec plaisir)
et la durée de vie accrue par la présence de 4 plateaux
différents.
Enfin, ne vous arrêtez pas à son prix (>30€),
ce serait une véritable erreur de ne pas avoir ce jeu dans
votre ludothèque.
Note : L'éditeur propose en téléchargement sur son site un nouveau plateau de jeu (voir les liens à droite).
Vos commentaires
Tout pareil | |
Je seconde les commentaires de Guillaume. Depuis que je possède Rumis (6 mois environ), rares sont les semaines où je n'y ai pas joué. C'est court et dynamique, très facile à mettre en oeuvre et très malin, bref du condensé de bon. Effectivement, le prix ne doit pas vous faire peur. |
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ReiXou - le 08/03/2004 |