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Polygone

Boîte du jeu PolygoneHex-it lors du Concours des créateur de Boulogne-Billancourt en 2005.

Sur un plateau hexagonal étiré sur une longueur, les joueurs vont tenter de rallier le sommet adverse avec leurs pions qui forment les arrêtes de polygones. Les pions se déplace en pivotant autour d'une extrémité. Mais la règle interdit tout déplacement en arrière, ainsi que de passer par dessus d'autres pièces.
Chaque joueur disposant de douze pièces, ça fait du monde sur le plateau. Il existe donc une règle de prise simple qui permet de faire un peu de place. Lorsqu'un polygone est formé, après le déplacement d'une pièce, on compte le nombre de pièces de chaque camp qui le composent et on élimine celles qui se retrouvent en infériorité numérique. Ce qui nous amène à une deuxième condition de victoire possible : si un joueur capture sept pièces de son adversaire, il gagne la partie. Et c'est finalement avec cette règle que se terminera un bon nombre de parties.

 

Contenu du jeu Polygone
Les blancs sont mal partis...

 

L'avis de Guillaume

Ouf, avec un nom pareil, on aurait pu craindre à un jeu "éducatif" sur les formes mathématiques. Heureusement, il n'en est rien.
Après quelques parties, force est de constater que Polygone n'a pas volé ses récompenses. Le jeu s'avère riche tant sur le plan stratégique que tactique. Le jeu n'a l'air de rien comme ça, mais au fil des parties, les joueurs perçoivent des ouvertures plus ou moins agressives (avec la création de grands polygones), et des situations à éviter ou au contraire à reproduire pour prendre l'ascendant sur l'adversaire. Et, savoir repérer les polygones que peut former l'adversaire à son tour, demandera quelques parties. Ensuite, les erreurs d'inattention disparaissent pour laisser la place aux coups de maître.
La force du jeu vient de son mécanisme innovant de prise. Il est accentué par la disposition initiale des pièces qui permet de rapidement former des polygones puissants. Par contre, quand un joueur commence à perdre des pièces, il se retrouve dans une position affaiblie qu'il aura du mal à surmonter pour deux raisons. Tout d'abord, avec moins de pièces, il est moins présent sur le plateau et menace moins son adversaire. Ensuite, après une prise, il peut se retrouver dans une situation plus précaire que son adversaire, avec ses forces divisées en deux groupes, face à un adversaire regroupé qui a conservé son polygone. Ceci ajoute donc une tension supplémentaire sur les premiers tours de jeu, et oblige les joueurs à ne pas rater leur ouverture.
En parlant d'ouverture, celles-ci sont nombreuses, ce qui apportera une certaine diversité dans les parties.
Enfin, la première règle de victoire (atteindre le sommet adverse) n'est pas à négliger, car elle est parfois source d'une victoire plus facile que par les prises. Elle oblige les joueurs à toujours conserver quelques pions en défense. Car avec la règle qui interdit de reculer, il arrive parfois qu'un pion arrive à se faufiler sans qu'il soit possible de vraiment l'arrêter.

Polygone est donc un grand jeu abstrait, d'une grande richesse, qui mérite bien sa place sur l'étagère des jeux du Projet GIPF, rien que ça.
Son seul défaut, c'est peut-être la faible distribution du jeu dans les boutiques. Par conséquent, n'hésitez pas à contacter l'éditeur pour connaître les boutiques proches de chez vous qui proposent le jeu à la vente.

L'avis de Guillaume

Ouf, avec un nom pareil, on aurait pu craindre à un jeu "éducatif" sur les formes mathématiques. Heureusement, il n'en est rien.
Après quelques parties, force est de constater que Polygone n'a pas volé ses récompenses. Le jeu s'avère riche tant sur le plan stratégique que tactique. Le jeu n'a l'air de rien comme ça, mais au fil des parties, les joueurs perçoivent des ouvertures plus ou moins agressives (avec la création de grands polygones), et des situations à éviter ou au contraire à reproduire pour prendre l'ascendant sur l'adversaire. Et, savoir repérer les polygones que peut former l'adversaire à son tour, demandera quelques parties. Ensuite, les erreurs d'inattention disparaissent pour laisser la place aux coups de maître.
La force du jeu vient de son mécanisme innovant de prise. Il est accentué par la disposition initiale des pièces qui permet de rapidement former des polygones puissants. Par contre, quand un joueur commence à perdre des pièces, il se retrouve dans une position affaiblie qu'il aura du mal à surmonter pour deux raisons. Tout d'abord, avec moins de pièces, il est moins présent sur le plateau et menace moins son adversaire. Ensuite, après une prise, il peut se retrouver dans une situation plus précaire que son adversaire, avec ses forces divisées en deux groupes, face à un adversaire regroupé qui a conservé son polygone. Ceci ajoute donc une tension supplémentaire sur les premiers tours de jeu, et oblige les joueurs à ne pas rater leur ouverture.
En parlant d'ouverture, celles-ci sont nombreuses, ce qui apportera une certaine diversité dans les parties.
Enfin, la première règle de victoire (atteindre le sommet adverse) n'est pas à négliger, car elle est parfois source d'une victoire plus facile que par les prises. Elle oblige les joueurs à toujours conserver quelques pions en défense. Car avec la règle qui interdit de reculer, il arrive parfois qu'un pion arrive à se faufiler sans qu'il soit possible de vraiment l'arrêter.

Polygone est donc un grand jeu abstrait, d'une grande richesse, qui mérite bien sa place sur l'étagère des jeux du Projet GIPF, rien que ça.
Son seul défaut, c'est peut-être la faible distribution du jeu dans les boutiques. Par conséquent, n'hésitez pas à contacter
l'éditeur pour connaître les boutiques proches de chez vous qui proposent le jeu à la vente.


Mars 2006
Après plus de 10 parties jouées

Merci à Facabo pour m'avoir fait parvenir gratuitement un exemplaire de ce jeu.

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